A L’approche des fêtes de Noël, tout le monde à une préparation de Noël. Certains préparent le sapin (y mettent des boules, se battent avec l’éclairage électrique,…), d’autres avec Saint Nicolas sortent leur vieux habits tout chaud d’hiver (ils sont moches, mais on s’en fout, ils tiennent chaud ! ), d’autres encore retrouvent se plaisirs enfantins de faire des boules de neiges, de skier, de descendre avec un sac poubelle (ou avec une luge pour les plus riches d’entre nous) et de boire un bon chocolat chaud bien mérité.
Pour ma part, Noël se préparent dans ces trois choses, mais aussi parce qu’au quotidien, j’en parle aux élèves. J’ai cette chance de pouvoir allumer une bougie en classe, lire le texte de la semaine ou du jour en rapport avec l’avent.
L’avent pour moi, c’est trois choses. Tout d’abord, c’est un souvenir de 3 évènements qui ont précédé et mené à la naissance du Messie :
- la visite de l’ange Gabriel à Marie lui annonçant qu’à l’âge de 16 ans, Dieu l’a choisie pour être actrice du changement divin
- Zacharie et Elisabeth, témoin de la naissance miraculeuse de leur fils Jean,
- le recensement de César Auguste qui a mené au départ de Nazareth à Bethleem (155 kms , regarder GoogleMaps si vous n’êtes pas sûr !)
Ensuite, c’est le souvenir aussi que Dieu depuis l’Ancien Testament, a promis une réconciliation totale de la chute que l’homme avait causé. Si vous n’êtes pas convaincu, Esaïe, mais les Psaumes, Deutéronome qui parle du consolateur, du berger d’Israël. Ce Messie est de lignée royale (David par Joseph) et correspond aussi à ce serviteur souffrant qu’évoque Esaïe 53.
Enfin, cela me rappelle que dans les 13 milliards et 700 millions d’années de la terre ( Igor et Grichka Bogdanov, le visage de Dieu, éd. J’ai lu, 2010, 148), je suis un lecteur privilégié de cette naissance dans les détails. Il y a deux mille ans , le christianisme a changé l’humanité et a influencé tant d’homme à être soumis à quelque chose de plus grand que soit. Dans le livre que j’ai mentionné ci-dessus, les scientifiques qui étudient le big bang reconnaissent que ce n’est pas le hasard, mais « quelque chose » (sans vouloir mettre le mot Dieu) qui a contrôlé ce début. Einstein disait d’ailleurs à ce sujet : tous ceux qui sont sérieusement dans
la science finiront un jour par comprendre qu’un esprit se manifeste dans les lois de l’univers, un esprit immensément supérieur à l’homme (ibid, 186).
